• Entre le 20 Novembre et le 5 Décembre 2009, se dérouleront dans toute la France, les marches régionales contre la Précarité et le Chômage, visant à réitérer le succès des marches de 1994.

    C'est une initiative du collectif pour des droits nouveaux, issu de l'appel des états généraux contre le Chômage et la précarité qui s'est tenu à Bobigny les 16 et 17 Mai derniers.

    Ces marches contre le Chômage et la précarité sont organisées par les 4 organisations qui défendent les droits et intérêts des chômeurs et précaires (AC!, CGT privés d'emploi, MNCP et APEIS) réunies au sein du collectif, et sont soutenues par une kyrielle d'organisations de gauche parmies lesquelles des syndicats ( Solidaires, CGT, SNU, CNT etc.) ainsi que des associations et partis politiques (APNEE Actu-Chomage, CIP-IDF, la Féderation, les Alternatifs, le PCF, le NPA, le Parti de Gauche, les Verts etc.)

     

    Le Collectif souhaite que la population, tous ceux qui souffrent en silence dans leur coin, et qu'on ne voient et n'entend jamais, s'emparent de ces marches comme d'un outil, pour revendiquer haut et fort leurs droits. Il faut tenir en respect la droite qui démentèle un à un tous les acquis sociaux issus du Conseil National de la Résistance en 1945 et après.

    Ce n'est pas une poignée de militants qui peut y parvenir et defendre vos droits à votre place ! C'est en faisant nombre, en créant un rapport de force favorable qu'on gagnera et qu'on inversera le cours des choses !

     

    Ce rapport de force, c'est à vous de le construire, dans la rue d'abord, dans les urnes ensuite. C'est pourquoi le collectif à besoin de vous, vous êtes les premiers concernés, prenez votre destin en main, battez-vous !

     

    Agenda --------------------------------------

    • Pour l'Ile-de-France : réunion tous les mercredis à 18h à la Bourse du Travail à Paris, 6 rue du Chateau-d'eau, Métro République.

    • A.G Nationale le 10 octobre de 10h à 20h

    • Contact : agdesprecaires@gmail.com


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  • Je suis ému par le courage et la combativité des salariés de New Fabris, une société de Chatelrault, chez moi, dans la Vienne. Cette société, sous-traitante de Renault et PSA, va fermer ses portes laissant les salariés sur le carreau. S'ils ne se font guère d'illusions sur la survie de l'Entreprise, ils se battent aujourd'hui pour partir avec des indemnités de licenciement dignes et reclament 30.000 euros par tête de pipe, ce qui est quand même la moindre des choses....

    Le 30 juillet, ils étaient venus nombreux, militants politiques et syndicaux ( on voit même dans la video un sénateur UMP) pour soutenir la lutte des New Fabris et défiler dans les rues de Chatellerault...courage les gars, on est tous avec vous !



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  • Les travailleurs de Servisair Cargo, une entreprise de fret aerien, filiale du groupe Derichebourg, ont manifesté, le 27 juillet, devant le Ministère du travail, Ils étaient en grève depuis le 22 juillet, après l'annonce de la fermeture de l'entreprise et la liquidation de ses quelques 350 emplois.

    • A 25 ans, comme cadeau, une lettre de licenciement ! 

    Ce sont,dans leur majorité, des jeunes de moins de 30 ans. Pour beaucoup, ils n'ont jamais fait grève, et, pourtant, ils ont la "rage". Ils n'en revienent pas de la violence qui leur est faîte. Non seulement, on leur supprime leur emploi, mais on va jusqu'à assigner en référé quatre grévistes, dont 2 délégués syndicaux, le 24 juillet, alors que se ménent au même moment, de très dures négociations, sous un chantage permanent: ou bien ils acceptent la somme d'environ 3.000 € par salarié et quelques reclassements, dont personne ne sait le contenu, ou bien ils n'auront rien.

    Réunis en assemblée générale, le25 juillet avec leurs syndicats, ils réaffirment: "Nous sommes motivés, déterminés à faire aboutir nos revendications, Hier, nous avions un emploi, et, demain, nous n'aurons plus rien! Nous en appeleons aux pouvoirs publics pour faire cesser les chantages et les pressions!"

    Prenant au mot le ministre du travail, qui, la veille, avait déclaré: "Il faut que le dialogue s'installe" ils réclament que ce dernier les recoive. Lundi 27 juillet, ils sont environ une centaine rassemblée rue de grenelle, non loin du ministère.

    Un jeune sous-chef d'équipe nous déclare: "Derichebourg, c'est un patron qui ouvre une boîte tous les 3 ans pour la faire couler. Il fait des profits comme ça. Et nous, malheureusement, on est visé. Le principal, ce serait de sauver nos emplois" Et il insiste: "On a entamé une grève pour essayer d'avoir quelque chose et, principalement, essayer de sauver nos emplois, et si ce n'est pas donné, avoir une indemnité conséquente. Pour beaucoup d'entre nous, ce sera très dur de retrouver un travail"

    Un de ses jeunes collègues s'exclame: "On nous jette comme de la m..., sans rien. Cela, on ne le tolère pas, on va se battre jusqu'au bout. Je suis un jeune de banlieue, un jeune ouvrier, malgré tous mes diplomes - J'ai un Bac+2 - qui se fait jeter comme un torchon. Je suis né en France, j'ai grandi en France, et voilà ce qui se passe...On jette les jeunes! On demande aux jeunes de travailler, on leur demande de faire des efforts, et derrière, on les jette !"

    Il demande au gouvernement "qu'il mette la pression sur Derichbourg, parce qu'il ne nous propose rien. Derichbourg, c'est 5 milliards d'euros, 25.000 salariés, et il nous dit qu'il n'y a pas de reclassement possible! Sur plus de 300, il ne pourrait en reprendre que 30. Leur plan de reclassement, ils peuvent se le mettre où on pense"

    Non loin de lui, se tient une mère de famille "Quest-ce que je vais dire à la banque si je n'ai rien à la fin du mois? Aujourd'hui, on n'arrive pas à mettre des sous de côté. Je ne peux pas accepter , j'ai 2 enfants de moins de 10 ans. "

    Amère, elle ajoute: "Pendant 2 ans, comme il fallait créer l'entreprise, j'ai fait des heures et des heures, des doubles journées, sans être payée. Si je retrouve un boulot dans une autre boîte, dans deux mois, ce sera la même chose? Tout le monde est touché toutes les familles".

    Les représentants du minsitère ont promis d'intervenir pour que cessent le chantage et les pressions. Dans l'après-midi, de nouvelles négociations devaient s'ouvrir avec la direction.

     


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  • Retour sur la bagarre des salariés de Molex à Villemur (31) pour sauvegarder leurs emplois et leur savoir-faire exceptionnel ( ils sont leaders français des connecteurs pour composants electroniques dans l'Automobile) avec le temoignage d'un salarié.

    Une des solutions envisagées serait que l'outil de travail soit repris par les salariés eux-mêmes, même si beaucoup d'obstacles sont à lever, mais l'idée semble faire son chemin...


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  • Scandale : la SNCF fait travailler des sans-papiers dans les gares franciliennes !Ce n'est pas vraiment une surprise pour moi, ancien agent commercial en gare, mais mon ex' employeur, une celebre entreprise nationale de Chemins de fer, faisait travailler, depuis des années, quelques 150 maîtres-chiens sans papiers d'origine africaine ( maliens, ivoiriens, et guinéens pour la plupart) dans les gares francliennes.

    C'est la société de gardiennage Vigimark, sous-traitante de la SNCF, connue pour ses mauvaises conditions de travail, qui embauchent ces travailleurs sans-papiers selon le syndicat Sud-rail. Ils veillent à la surveillance des gares Saint-Lazare et des lignes C et D du RER.

    Ayant travaillé en gare de Tournan, terminus du RER E, j'étais bien placé pour discuter avec eux et me rendre compte de leurs conditions de travail dégradées. Il n'est pas rare que beaucoup d'entre eux enchainent des journées de 10h , tout ça pour pouvoir gagner un salaire décent, parce que, bien-sûr, ils sont payés au lance-pierre. Leur emploi du temps qui change constamment, mettant à mal leur vie de famille sans compter les brimades et les menaces de  licenciement de Vigimark à leur encontre s'ils se montrent récalcitrants.

    Dans la gare où je travaillais, mon responsable commercial, un vrai connard, qui n'a aucun égard pour ses agents, leur interdisait de faire rentrer leur chien dans les locaux, en s'abritant derrière une note de service de la hierarchie. Et ce, même en hiver, qu'il pleuve, qu'il vente ou qu'il neige ! Le chien devait se contenter de la niche en plastique grillagée à l'extérieur de la gare, sans paille pour leur tenir chaud, et qui, etant exposée en plein air, était généralement pleine d'eau dès qu'il pleuvait .

    Ca ne m'étonne pas du tout malheureusement de la part de la SNCF, quand on connaît les pratiques sociales de l'Entreprise. La SNCF est toujours prompte à négocier des contrats au rabais, tendant vers le moins-disant social pour faire des économies. Alors qu'elle ne soit pas très regardante à ce que Vigimark n'emploie pas des salariés sans-papiers, ça n'est pas vraiment une surprise...

    Sauf que là, Sud-rail ayant levé le lièvre, qui est remonté jusqu'au Gouvernement, sa responsabilité de donneur d'ordre va être recherchée. J'ai comme l'impression que Guillaume Pepy ne fera pas un second mandat à la tête de l'Entreprise !

    Quand je pense que la RATP elle,veille à former et à contrôler en interne ses maîtres-chiens et qu'elle leur propose des locaux bien à eux, pour se restaurer, se reposer etc. je pense que la SNCF devrait en prendre de la graine. En tout cas, l'image de marque -si chère à l'entreprise- va en prendre un sérieux coup !





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