• La librairie « Résistances » dans le XVIIème arrdt de Paris à une nouvelle fois fait l’objet d’une attaque particulièrement violente de la part de délinquants se revendiquant de la L.D.J (ligue de défense juive) et qui ont saccagé des centaines de livres.

    ·        La Mairie de Vitry s.Seine vient également de subir une attaque de la part d’individus violents se réclamant de la L.D.J

     

    ·        Un individu franco-israëlien, qui appartiendrait au Bétar et soupçonné d’avoir poignardé un commissaire de police français le 7 avril 2002, a pu en toute impunité quitter le territoire français pour le territoire israëlien où il a assassiné un père de famille palestinien Il est aujourd’hui libre et sur le point de revenir en France, sans que les autorités françaises l’aient démenti.

    Ces faits font suite à une longue liste de violences contre des librairies, de ratonnades, d’attaques à caractère raciste, de menaces jusque dans les enceintes des tribunaux, de la part de personnes se revendiquant de ces groupuscules.

    Les autorités françaises ont été à plusieurs reprises, mais en vain alertées sur leur dangerosité.

    Plusieurs enquêtes et articles de presse ont été consacrés à ces groupements , bien connus des services de police.

    Nous, Associations et Citoyens REFUSONS :

    Ø Que ceux qui manifestent leur compassion pour les victimes palestiniennes des crimes de guerre et des crimes contre l’Humanité de l’armée israélienne soient systématiquement accusés  « d’importer le conflit » alors que dans le même temps, des associations se proclamant « juives » et pro-israéliennes, y compris les plus extrémistes et dangereuses d’entre elles, bénéficient de la complaisance des autorités françaises.

     

    Ø Nous AFFIRMONS que cette attitude est non seulement discriminatoire mais également génératrice de graves troubles à l’ordre public.

     

    Ø Nous AFFIRMONS que ce « deux poids deux mesures » alimente un sentiment d’impunité totale dangereux pour la paix civile et qu’il porte gravement atteinte à l’exercice de la liberté d’expression des idées et des opinions.

     Ø Nous DENONCONS :

    ÜLes choix de la politique intérieure française, qui n’hésite pas à sanctionner un sous-préfet et des universitaires pour leurs opinions mais qui échoue à garantir la sécurité d’une librairie.

     

    Ø ÜLes choix de la politique étrangère française qui contredit les engagements de cette dernière, aux termes notamment de la IVème Convention de Genève, et qui ne parvient même pas à ses représentants diplomatiques les violences et les humiliations israéliennes.

     

    Ø Nous EXIGEONS des autorités françaises qu’elles assument leurs responsabilités et qu’elles assurent le respect des lois de la République.

     

    Ø Nous EXIGEONS en conséquence :

     

    La dissolution immédiate de la LDJ et du Bétar dont l’idéologie et les actes ne sont pas tolérables sur le territoire national français et ce, en application de l’article 1er, 6è de la loi du 10 janvier 1936.

     


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