• Les salariés de Pole - Emploi ont toutes les raisons du monde d'avoir le blues... car leur métier à beaucoup évoluer ces dernières années, en particulier depuis la fusion il y'a 6 mois, et le Gouvernement veut le dénaturer complétement.

    Déjà, les salariés des 2 ex' maisons doivent se transformer, à marche forcée, en supers-agents capables de faire 2 métiers en un : le calcul et l'indémnisation du chômage avec le placement et l'orientation des chômeurs. Evidemment, dans la précipitation de la fusion, ont ne leur en donne pas les moyens, puisqu'il fallait auparavant 6 mois pour former un agent afin qu'il soit opérationnel là où ils ne disposent plus que de 7 jours pour apprendre un métier complexe et totalement différent du leur, bien qu'étant complémentaire.

    Comment voulez-vous, dans ces conditions, qu'ils soient compétents pour répondre aux problématiques des demandeurs d'emploi?

    • Police Emploi 

    Depuis quelques temps, on veut obliger les agents à faire de la coercition sociale : outre les radiations  administratives qui pleuvent pour un oui, pour un non, on veut en faire des auxiliaires de police pour le compte du Ministère de l'Immigration!

    Les agents sont donc priés de vérifier discrétement la validité des papiers d'identité présentés par les demandeurs d'emploi qui viennent s'inscrire, en les passant sous une lampe à UV, et, en cas de doute, en aviser le service prévention des fraudes du Pôle qui préviendra la Préfécture !

    L'autre matin, en consultant les offres que je reçoit dans ma boîte mail, j'en ai repéré une qui m'a fait bondir de ma chaise: une boîte privée recherchait un << contrôleur de personnel >> pour vérifier la situation administrative des salariés dans les entreprises ! Elle était tellement alléchante que, lorsque j'ai voulu me reconnecter peu de temps après pour  recupérer le lien  et l'envoyer à mes camarades du NPA et de la CGT-Chomeurs, le recrutement était déjà clos et l'offre avait été suspendue !

    Et pour cause: l'employeur proposait un CDI à temps plein, débutant accepté, payé 2200 euros brut/mois avec voiture de fonction fournie ! Tout ça pour faire de la délation et permettre à la Police de traquer les sans-papiers !!!

    Comment une offre d'emploi de cette nature, aussi cynique, peut-t'elle être diffusée?
    Croyez-moi, y'a vraiment de quoi être en colère avec tout ce qui se passe à Pole emploi en ce moment .



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  • La guerre de l'Information sur InternetLe web est en passe de devenir un gigantesque champ de bataille. Internet est un espace virtuel, mais la guerre qui va y avoir lieu sera bien réelle ! La blogosphère dérange, les échanges d'idées et d'informations s'effectuent en temps réel, échappant au contrôle social et à la désinformation des médias traditionnels. C'est une guerre pour le contrôle de l'Information.

    Quand on parle censure et contrôle de l'Internet, on pense bien sûr en France à la loi HADOPI, à la LOPSI, et à bien d'autres saloperies attentatoires aux libertés individuelles prêtes à sortir de la boîte de pandorre du Gouvernement. On pense à la censure féroce du web en Chine.

    • Fesse-bouc vous la met profond et...sans vaseline !
    Le cas de facebook est amblématique: Il compte 12 millions d'utilisateurs au Canada et 250 millions dans le monde.Mais le réseau social ne se gêne pas pour violer la vie privée de ses abonnés. La notion de protection de la vie privée et des données personnelles sur laquelle on est très à cheval en France, est quelque chose de tout à fait abstrait en Amérique du Nord. La CNIL en est consciente et tente de sensibiliser les acteurs de l'Internet à cette question.

    Même lorsque l'on, ferme son compte, les données personnelles deviennent la propriété de Facebook et seront partagées avec 1 million de fournisseurs tiers, sans compter...la C.I.A !

    • Le summum de l'Arbitraire

    Mais concernant le futur de la censure sur Internet, on n'a pas encore tout vu ! En la matière, l'Australie fait vraiment très fort ! La-bas, on veut carrément prendre les gens au piège.Le Gouvernement Australien vient de produire une liste de 1370 sites internet bannis. Actuellement, il ne s'agait encore que d'un projet-pilote volontaire auxquels les FAI peuvent se soumettre. Mais, si l'expérience est concluante, il ne fait aucun doute que le Gouvernement l'a transformera en loi.

    Quiconque mettra un lien sur son site vers l'un de ces sites sur la liste noire du Gouvernement australien sera passible d'une amende de 11.000 $ australiens ! Non seulement se sera un crime de reproduire le contenu d'un site internet interdit par le Gouvernement, mais le simple fait de reproduire son adresse le sera !

    C'est comme interdire des livres et interdire dans le même temps de prononcer leurs titres. Mais encore plus arbitraire: le gouvernement ne va même pas rendre public la liste des sites qui seront interdit ! Chut, secret. Il existera donc 1370 sites internet qui entraineront des poursuites judiciaires contre vous en Australie mais vous ne pourrez pas savoir lesquels jusqu'à ce que vous tombiez sur l'un d'eux! Le royaume d'Ubu quoi !

    • la police de la pensée
    Ce n'est pas en Israël que Florent Pagny pourra clamer sa "Liberté de pensée". Le Ministre des affaires étrangères, l'ultra nationaliste Avigor Libermann, celui qui veut balancer une bombe nucléaire sur Gaza, a annoncé la création d'une nouvelle "police de la pensée" pour mener une guerre de propagande sur Internet.

    Le gouvernement va commencer à payer des anciens militaires et autres jeunes pro-israëliens parlant différentes langues pour se promenersur différents sites, blogs et forums sur le web et ainsi influencer les débats en faveur d'une image positive d'Israël. L'Establissment lui donnera le nom "d'escradron de guerre sur internet!" tout un programme !

    On leur souhaite bien du courage, car vu qu'au sein même de leur état, des nazillons qui débectent les juifs pulullent et qu'Israël est vu à travers le monde (sauf aux states)comme un état raciste, criminel et hors-la-loi, ils vont avoir du pain sur la planche.

    Autant dire que toute personne s'exprimant en faveur d'Israël sur les blogs et les forums sera vite demasquée et suspectée de s'adonner a de la propagande d'état rémunérée. En même temps, si les sionistes sont obligés d'en arriver-là, je serai eux, je me ferai du souci...

    Peut importe, il faut contrôler la pensée, criminaliser certains segments de celle-ci, quand elle ne va pas dans le sens de la pensée "officielle". On va même chercher à criminaliser la comparaison entre les Israëliens sionistes et juifs avec les nazis. C'est par exemple ce que tente d'imposer le C.R.I.F en France avec sa campagne de lobbying auprès des députés.

    C'est sur Internet que cette guerre va faire rage. Vous êtes sur le champ de bataille avec vos opinions, votre ordinateur et vos données privées.

    On commence par criminaliser certaines choses, puis, peu à peu, c'est la dissidence politique et la critique du Gouvernement qui deviendra un délit ! C'est le Gouvernement, les militaires ou les services secrets qui vous dicteront ce qui sera permis de penser et ce qui ne le sera pas !

    A nous de prendre conscience du danger et de réagir vigoureusement et massivement pour protéger internet, notre dernier vrai bastion de résistance et de liberté au sens large et de la liberté d'expression en particulier !





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  • Chaque année, en France, au moins 100.000 personnes sont victimes d'une expulsion locative. Et, avec la crise sans précedent que traverse notre pays, et son corollaire, le chômage et la précarité de masse, qui sont le lot commun de millions de personnes, la situation ne risque pas de s'améliorer !
    Le chômage de masse provoque inévitablement des difficultés à payer son loyer quand ses revenus chutent brusquement.

    La -dessus, la politique du logement du Gouvernement à l'image de l'ensemble de sa politique anti-sociale, vinet agraver la situation. Non seulement la loi Boutin ampute le budget du Ministère du logement, mais les délais pour procéder à une expulsion locative ont été divisés par trois, prenant de court et jetant à la rue des milliers de familles en difficulté !

    Face à cette situation catastrophique, le D.A.L ( Droit au logement) et la Confédération Nationale des locataires (C.N.L) ont pris l'iniative de lancer un appel pour constituer un réseau appelé <<stop aux expulsions locatives>> ou RESEL, réunissant les associations qui luttent contre le mal-logement, les syndicats ( et notamment la CGT-Chômeurs, en pointe sur ces questions ) ainsi que les partis politiques comme le NPA qui luttent aussi sur ce terrain-là.

    Un site internet à été lançé : http://www.stopauxexpulsions.org
    L'idée est de constituer un réseau sur le modèle de R.E.S.F ( réseau éducation sans frontières) à la fois d'information pour que les personnes menacées d'expulsion puissent défendre leurs droits, mais aussi un réseau d'alerte et de protection des personnes menacées d'expulsion grâce aux militants au plus près d'eux : voisins, famille, amis, syndicalistes, assistantes sociales etc.

    Ceci afin de pouvoir réagir au plus vite et pouvoir, en rameutant le maximum de monde, créer le rapport de force nécessaire pour empêcher l'expulsion. Cela implique de sortir ces personnes de leur isolement. Bref une sorte de "task force" d'intervention rapide qui a fait la preuve de son efficacité pour la défense des sans-papiers.

    Mais pour faire face à l'urgence de la situation sur le front du logement, le N.P.A exige que la loi de réquisition des logements vacants soit pleinement appliquée et qu'un gel ainsi qu'un plafonnement des loyers soient institués, en fonction des revenus des familles.

    Le N.P.A revendique la création d'un véritable service public du logement en France, permettant l'accès à tous et à toutes, et en particulier aux milieux populaires, d'un logement décent avec un loyer accéssible.

    Si ces questions vous intéressent et que vous avez envie de vous y investir, rejoignez le réseau RESEL, toutes les bonnes volontés sont les bienvenues !!!


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  • Le RSA est entré en application depuis le 1er juin. Il pourrait accentuer l'effet d'aubaine au benefice des employeurs et aggraver les conditions de vie des plus pauvres.

       1 - Quels sont les objectifs affichés et les moyens mis en oeuvre?

    Le R.S.A: trappe à pauvreté !En France, de plus en plus de personnes n'arrivent plus à vivre du fruit de leur travail. Le Revenu de solidarité active (RSA) a été présenté par le Gouvernement comme un levier d'insertion professionnelle et de lutte contre la pauvreté des actifs. Le principe de cette prestation sociale est d'apporter un revenu minimum à ceux qui ne travaillent pas et un complément de revenu aux travailleurs les plus pauvres, mais qui les maintient dans la pauvreté.

    Le srcoût du RSA est évalué à 1,5 milliards d'euros est va être financé par une surtaxe de 1,1% sur les revenus du Capital et par les 300 millions dégagés par le gel en 2009 de la prime pour l'emploi. Si ce financement s'averait insuffisant la gestion du R.S.A par les conseils generaux pourrait conduire à un alourdissement de la fiscalité locale et/ou à une reduction des aides dispensées.

       2 - Comment ça marche?

    Le RSA, d'un montant forfaitaire de 454,63 euros pour une personne seule, s'est substitué au RMI et à l'allocation parent isolé (API) Cette nouvelle prestation est censée encourager la reprise d'un emploi, en creusant l'écart entre les revenus de ceux qui sont actifs et les inactifs. Jusqu'ici, chaque euro de salaire touché par un Rmiste était déduit de son allocation. Si bien que reprendre un p'tit boulot pouvait ne rien rapporter. L'aide reçue par l'allocataire se cumule désormais avec 62% des revenus professionnels du foyer, 38 centimes seulement sont donc déduits de chaque euro gagné.

    Un célibataire au SMIC à mi-temps par exemple (519 euros net) touchera, en plus de son salaire, un revenu de solidarité active de 257 euros ( 454 euros de RSA - 519 X 38 ) soit 776 euros au lieu de 454 euros s'il état resté sans emploi. On voit bien que ça ne change pas la situation de l'allocataire et ne lui permet nullement de sortir de la pauvreté, alors qu'on estime qu'une personne seule aujourd'hui devrait gagner dans les 1500 euros net par mois pour s'en sortir correctement compte tenu du coût de la vie.

    Le montant forfaitaire varie aussi selon la composition de la famille et les revenus du couple: l'aide est majorée de 50% lorsque le foyer compte 2 personnes, puis de 30% par personne supplémentaire à charge.

       3 - Qui cela concerne-t'il?

    Quelque 3,5 millions de personnes devraient pouvoir en beneficier. Le R.S.A est destiné aux personnes sans aucun revenu, anciennement bénéficiaire du RMI ou de L'API et aux travailleurs dont les ressources familiales ne dépassent pas un certain montant (travailleurs à temps partiel gagnant moins d'un SMIC mensuel, stagiaires, salariés au chomage partiel ) Les jeunes agés de moins de 25 ans restent exclus du dispositif.

    Le beneficiaire aura désormais des droits...et des devoirs. En deça de 500 euros de revenu salarié, il sera tenu de rechercher un emploi. La loi sur "l'offre raisonnable d'emploi" refusée unaniment par l'ensemble des organisations syndicales permet désormais de radier un chomeur qui refuserait successivement deux offres d'embauche. Cette régle s'appliquera aux bénéficiaires du RSA.

    "C'est le droit de toute personne à un revenu minimum d'existence , instauré avec le RMI, qu'on remet en cause. On va accentuer la très grande pauvreté. "résume Agnès Naton, secrétaire de la CGT.

       4 - Le RSA est-t'il un outil efficace de retour à l'emploi et de lutte contre la pauvreté?

    Une étude de la DREES parue en avril montre que le RSA pourrait n'avoir que peu d'effet sur le retour ou le maintien dans l'emploi des futurs allocataires. Selon la CGT, ce dispositif pourrait surtout produire un "effet d'aubaine" pour certains employeurs. Il se murmure d'ailleurs que certains employeurs indélicats ont commencé à renvoyer leurs salariés en CDI pour prendre des beneficiaires du RSA à leur place. Monter les gens les uns contre les autres, voilà la tactique...
    Diviser les travailleurs à toujours été la stratégie de la Bourgeoisie pour maintenir son hégémonie.

    "Le RSA risque d'encourager le temps partiel tout en créant une trappe à bas salaires et de développer un sous-prolétariat." L'objectif est de maintenir une pression constante à la baisse sur les salaires. Aucun mécanisme de contrôle n'a été envisagé  du côté employeur pour éviter les dérives !

    "La collectivité se substitue de fait aux employeurs en subventionnant de façon pérenne un complément de revenu sans limitation de durée". s'agace la centrale syndicale. Tout compte fait, il n'est pas du tout certain que cette nouvelle prestation apporte une amélioration par rapport au dispositif précédent. D'abord parce qu'un certain nombre de primes et de droits annexes "sautent" avec le RSA : la prime au retour à l'emploi de 1000 euros touchée la quatrième mois d'activité par les Rmistes disparâit avec le RSA, de même que les 150 euros perçus les 9 mois suivants.

    "Si les 3 premiers mois, il y'a bien un pic avec une hausse de revenus, on observe qu'avec la disparition des anciens dispositifs d'intéressement, les revenus chutent dans les mois qui suivent par rapport à L'API ou au RMI" constate Agnès Naton. La CGT défendait une revalorisation des minimas sociaux et un droit à l'insertion avec de véritables moyens d'accompagnement social et professionnel.

     

     



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