• Je suis ému par le courage et la combativité des salariés de New Fabris, une société de Chatelrault, chez moi, dans la Vienne. Cette société, sous-traitante de Renault et PSA, va fermer ses portes laissant les salariés sur le carreau. S'ils ne se font guère d'illusions sur la survie de l'Entreprise, ils se battent aujourd'hui pour partir avec des indemnités de licenciement dignes et reclament 30.000 euros par tête de pipe, ce qui est quand même la moindre des choses....

    Le 30 juillet, ils étaient venus nombreux, militants politiques et syndicaux ( on voit même dans la video un sénateur UMP) pour soutenir la lutte des New Fabris et défiler dans les rues de Chatellerault...courage les gars, on est tous avec vous !



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  • A t'on le droit de critiquer son stage à L'UMP?A L'Union des Margoulins Professionnels (U.M.P) on n'admet aucune critique. 2 militantes Québécoises en stage dans le parti du petit dictateur à talonnettes vont l'apprendre à leurs dépens !

    Remarquez dans un parti où le culte du chef à valeur de loi cardinale et où toute opinion divergeante de celle de Nicolas Sarkozy est bannie, ce n'est guère étonnant ! Misère...mais qu'on-t'elles été faire dans cette galère??? L'Office Franco-Quebecois pour la jeunesse (OFQJ) devrait se renseigner un peu plus sur les pratiques peu démocratiques dans le parti du nain avant d'y envoyer des stagiaires...

    2 militantes Québécoises du Parti libéral (P.L) et du Parti Québéçois (P.Q) faisaient donc un stage à L'U.M.P dans le cadre d'un partenariat avec cet organisme. A cette occasion,  l'OFQJ leur demandait de tenir un blog pour relater leur expérience.

    Les deux jeunes militantes,  probablement déçues de l'accueil reçu (on les comprend!) avaient affirmé sur leur blog que L'UMP ne s'occupait pas beaucoup d'elles et que le projet était mal ficellé. (C'était alors en mai dernier et L'UMP était en pleine campagne pour les éléctions européennes ) ce qui a deplû à la direction de L'UMP qui a mis un terme à leur stage avec une semaine d'avance.

    peut-être qu'elles auraient dû passer sous le bureau de Xavier Bertrand et lui faire une petite gaterie comme Monica Levinsky avec Clinton lors de son stage à la Maison Blanche pour être en grace??? Il n'a pas oublié la petite plante verte j'espère? Hihihi...

    Quand il s'agit de s'occuper de ses stagiaires, L'UMP est aux abonnés absent, mais par contre quand elles disent la vérité et qu'elle n'est pas agréable à entendre, là ils se réveillent et sanctionnent les deux insolentes !

    Si seulement elles étaient venues faire leur stage au N.P.A, elles auraient reçu un bien meilleur accueil, et surtout, elles auraient pu critiquer certains aspects de leur stage sans craindre une quelquonque sanction. Que voulez-vous, on a pas la même conception de la démocratie !




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  • Les travailleurs de Servisair Cargo, une entreprise de fret aerien, filiale du groupe Derichebourg, ont manifesté, le 27 juillet, devant le Ministère du travail, Ils étaient en grève depuis le 22 juillet, après l'annonce de la fermeture de l'entreprise et la liquidation de ses quelques 350 emplois.

    • A 25 ans, comme cadeau, une lettre de licenciement ! 

    Ce sont,dans leur majorité, des jeunes de moins de 30 ans. Pour beaucoup, ils n'ont jamais fait grève, et, pourtant, ils ont la "rage". Ils n'en revienent pas de la violence qui leur est faîte. Non seulement, on leur supprime leur emploi, mais on va jusqu'à assigner en référé quatre grévistes, dont 2 délégués syndicaux, le 24 juillet, alors que se ménent au même moment, de très dures négociations, sous un chantage permanent: ou bien ils acceptent la somme d'environ 3.000 € par salarié et quelques reclassements, dont personne ne sait le contenu, ou bien ils n'auront rien.

    Réunis en assemblée générale, le25 juillet avec leurs syndicats, ils réaffirment: "Nous sommes motivés, déterminés à faire aboutir nos revendications, Hier, nous avions un emploi, et, demain, nous n'aurons plus rien! Nous en appeleons aux pouvoirs publics pour faire cesser les chantages et les pressions!"

    Prenant au mot le ministre du travail, qui, la veille, avait déclaré: "Il faut que le dialogue s'installe" ils réclament que ce dernier les recoive. Lundi 27 juillet, ils sont environ une centaine rassemblée rue de grenelle, non loin du ministère.

    Un jeune sous-chef d'équipe nous déclare: "Derichebourg, c'est un patron qui ouvre une boîte tous les 3 ans pour la faire couler. Il fait des profits comme ça. Et nous, malheureusement, on est visé. Le principal, ce serait de sauver nos emplois" Et il insiste: "On a entamé une grève pour essayer d'avoir quelque chose et, principalement, essayer de sauver nos emplois, et si ce n'est pas donné, avoir une indemnité conséquente. Pour beaucoup d'entre nous, ce sera très dur de retrouver un travail"

    Un de ses jeunes collègues s'exclame: "On nous jette comme de la m..., sans rien. Cela, on ne le tolère pas, on va se battre jusqu'au bout. Je suis un jeune de banlieue, un jeune ouvrier, malgré tous mes diplomes - J'ai un Bac+2 - qui se fait jeter comme un torchon. Je suis né en France, j'ai grandi en France, et voilà ce qui se passe...On jette les jeunes! On demande aux jeunes de travailler, on leur demande de faire des efforts, et derrière, on les jette !"

    Il demande au gouvernement "qu'il mette la pression sur Derichbourg, parce qu'il ne nous propose rien. Derichbourg, c'est 5 milliards d'euros, 25.000 salariés, et il nous dit qu'il n'y a pas de reclassement possible! Sur plus de 300, il ne pourrait en reprendre que 30. Leur plan de reclassement, ils peuvent se le mettre où on pense"

    Non loin de lui, se tient une mère de famille "Quest-ce que je vais dire à la banque si je n'ai rien à la fin du mois? Aujourd'hui, on n'arrive pas à mettre des sous de côté. Je ne peux pas accepter , j'ai 2 enfants de moins de 10 ans. "

    Amère, elle ajoute: "Pendant 2 ans, comme il fallait créer l'entreprise, j'ai fait des heures et des heures, des doubles journées, sans être payée. Si je retrouve un boulot dans une autre boîte, dans deux mois, ce sera la même chose? Tout le monde est touché toutes les familles".

    Les représentants du minsitère ont promis d'intervenir pour que cessent le chantage et les pressions. Dans l'après-midi, de nouvelles négociations devaient s'ouvrir avec la direction.

     


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